Après Paul, son fils Emmanuel, artisan horloger comme lui, continue l’installation d’horloges d’édifices. L’apparition graduelle du train nécessite d’unifier les horaires ferroviaires et participe à l’extension de l’activité de l’entreprise. La réputation d’Emmanuel Bodet le fait peu à peu connaître et reconnaître. Il va au-delà des frontières de l’Anjou pour étendre son activité dans l’ouest de la France.
La guerre de 1939-45 limite les déplacements ; l’activité est mise entre parenthèses. Emmanuel s’occupe uniquement des montres à gousset, horloges murales et comtoises dans sa boutique d’horlogerie-bijouterie de Trémentines.
À la sortie du conflit mondial, son fils Pierre reprend et développe l’entreprise avec son frère. C’est le point de départ d’une grande évolution en matière d’horloges d’édifice.
En parallèle, L’entreprise investit les campagnes et s’impose dans l’équipement électrique des cloches et l’équipement des écoles.
Le savoir-faire Bodet s’étend dans tout l’hexagone, et bientôt au-delà avec l’arrivée du fils Jean-Pierre qui développe l’entreprise à l’international.
L’activité se diversifie. Bodet étend sa maîtrise du temps sur de nouveaux marchés partout dans le monde.